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Vers des diagnostics énergétiques infaillibles grâce au QR code
24 septembre 2025

Vers des diagnostics énergétiques infaillibles grâce au QR code

Un nouveau standard pour les diagnostics énergétiquesÀ partir du 1er septembre 2025, une étape cruciale va transformer le diagnostic de performance énergétique (DPE) : chaque rapport devra dorénavant afficher un QR code. Cette innovation entend rendre le processus de vérification bien plus accessible et efficace, tout en renforçant la fiabilité du marché immobilier.Une authentification rapide et sans erreurL’ajout du QR code sur le DPE offre la possibilité, aussi bien aux acheteurs qu’aux locataires, de s’assurer en quelques secondes de l’authenticité du diagnostic. Il leur suffira de scanner ce code pour être redirigés vers la base officielle de l’Ademe, qui recense tous les DPE réalisés à travers la France.Jusqu’à présent, vérifier la validité d’un DPE impliquait de saisir un numéro spécifique long de 13 chiffres, une méthode peu connue et rarement mise en œuvre. Désormais, le simple usage d’un smartphone suffira pour réaliser cette opération de contrôle, la rendant ainsi plus universelle et efficace.Une réponse concrète à la fraude dans l’immobilierLe secteur immobilier français est régulièrement confronté à des diagnostics falsifiés, estimés à environ 70 000 chaque année. Ces manipulations s’avèrent préjudiciables tant pour la confiance des participants au marché que pour le bon fonctionnement des transactions.Avec les dernières réglementations issues de la loi Climat et résilience qui encadre plus strictement la performance énergétique des logements loués, le DPE devient un document central pour apprécier la valeur d’un bien immobilier. L’introduction du QR code renforce le niveau de sécurité et de fiabilité de cette information clé pour tous les acteurs concernés.Les bénéfices concrets pour les professionnels de l’immobilierLa présence du QR code permet d’éviter toute falsification du diagnostic, sécurisant ainsi les ventes et locations.Les agences et agents immobiliers gagnent en transparence auprès de leurs clients grâce à cet outil de vérification immédiate.Les contestations et litiges relatifs à la performance énergétique des logements voient leurs risques diminuer significativement.Bientôt, une nouvelle étape pour contrôler la qualification des diagnostiqueursProchainement, un second QR code fera également son apparition. Il sera destiné, cette fois-ci, à attester des compétences et des certifications du professionnel ayant réalisé le diagnostic. Cette évolution viendra ainsi garantir que chaque expert intervenant dispose des qualifications exigées par la réglementation.Une avancée majeure pour restaurer la confianceL’intégration grandissante du QR code dans les processus liés au DPE marque un progrès significatif pour sécuriser les transactions immobilières. Elle contribue à renforcer la transparence entre agents, vendeurs, bailleurs et acquéreurs, tout en éradiquant les risques de fraude.S’appuyer sur des diagnostics certifiés et enregistrés auprès de l’Ademe devient un réflexe essentiel pour toute démarche immobilière sereine et légale, participant ainsi à la construction d’un marché plus sûr et plus vertueux.

dpe : effet d’aubaine ou avancée pour la rénovation énergétique française
Publié le 07 Août 2025

dpe : effet d’aubaine ou avancée pour la rénovation énergétique française

Une modification importante du calcul du dpeUne nouvelle orientation gouvernementale vient chambouler le secteur de la rénovation énergétique : à compter du 1er janvier 2026, le coefficient de conversion de l’électricité utilisé dans le diagnostic de performance énergétique (dpe) passera de 2,3 à 1,9. Ce changement, censé aligner la méthodologie française sur les standards européens, fait suite à l’adaptation opérée en 2020 pour refléter la transformation du mix énergétique, notamment l’essor des énergies renouvelables dans la production d’électricité.Des effets immédiats sur le classement énergétique des logementsCe choix, avant tout technique en apparence, aura des répercussions tangibles sur le parc immobilier :Une amélioration automatique de la note dpe pour les biens chauffés à l’électricité, sans qu’aucune intervention ne soit réalisée.Environ 850 000 logements quitteraient le statut de passoire énergétique à la simple faveur de la modification des calculs, sans réelle amélioration de leur performance.Un recentrage marqué sur l’électricité, qui pourrait marginaliser d’autres solutions innovantes telles que les systèmes hybrides, les équipements fonctionnant au biogaz ou les dispositifs de chauffage connectés à un réseau d’eau chaude.Un risque de brouillage pour les ménages, car la nouvelle note dpe ne correspondra plus forcément aux factures énergétiques réelles, puisqu'elles se basent sur la consommation finale.Un impact potentiel sur la dynamique de rénovation : les propriétaires pourraient être tentés de reporter des travaux, leur bien changeant de catégorie sans intervention concrète.Des interrogations chez les spécialistes du bâtimentDe nombreux professionnels, à l’instar d’activ’expertise ou de la capeb, expriment leurs réserves face à cette évolution. Ils redoutent que ces ajustements fragilisent le secteur de la rénovation énergétique :Les artisans investis dans des projets de rénovation performante pourraient voir leur activité ralentie.Les repères des ménages risquent d’être brouillés, compliquant leurs choix et leurs investissements.La trajectoire de décarbonation de l’immobilier, portée par la stratégie nationale bas carbone, pourrait être compromise si la dynamique de rénovation s’essouffle.Le défi d’une rénovation énergétique équitable et efficaceIl apparaît crucial de préserver la clarté, la confiance et la pertinence des outils réglementaires tels que le dpe. Une modification de cette ampleur mérite un véritable débat collectif pour garantir que chaque avancée soutienne réellement la transition écologique et ne se limite pas à une opération cosmétique ou à un simple ajustement de façade.Pour relever le défi de la rénovation énergétique, il est indispensable de privilégier la stabilité et la justice pour l’ensemble des acteurs, qu’ils soient propriétaires, locataires ou professionnels. Un accompagnement pédagogique et exigeant restera essentiel pour transformer les ambitions en résultats concrets et durables.

Loi Carrez ou Boutin quand la véranda ou la cave sont-elles prises en compte
Publié le 15 Juillet 2025

Loi Carrez ou Boutin quand la véranda ou la cave sont-elles prises en compte

Quelle est la différence entre la loi Carrez et la loi Boutin ?Dans le domaine immobilier, bien distinguer la loi Carrez et la loi Boutin est essentiel, que ce soit lors d'une vente ou d'une location. Ces deux réglementations encadrent le mesurage des logements, mais elles n'ont pas le même objectif ni le même mode de calcul. L'une sert principalement les intérêts des acheteurs (loi Carrez), l'autre protège les locataires (loi Boutin).Surfaces incluses selon la loi Boutin : la véranda et la cave ne comptent pasEn vigueur depuis 2009, la loi Boutin impose de mentionner la surface habitable d’un logement lors de la conclusion d’un bail de location. Elle vise à garantir la transparence pour le locataire sur la taille effective de son futur toit. Pour ce calcul, seules les pièces destinées à l’habitation sont considérées, comme la chambre, la cuisine, le salon, la salle de bain ou encore les combles aménagés. Il est important de souligner que la véranda, les caves, les sous-sols et autres espaces non dédiés à la vie quotidienne n’entrent pas dans la surface habitable au sens de la loi Boutin.La loi Boutin est donc centrée sur la location et exclut systématiquement certains espaces du calcul, parmi lesquels :Les vérandasLes caves et sous-sols, qu’ils soient aménagés ou nonLes balcons et terrassesLes remises, garages ou locaux techniquesSeules les pièces disposant d’au moins 9 m² de surface au sol et une hauteur sous plafond d’au moins 2,20 mètres — ou un volume de 20 m³ — sont prises en compte. Cloisons, murs, embrasures, marches et gaines sont également déduits du calcul de la surface habitable.Loi Carrez : la véranda et certains espaces comptabilisés sous conditionsParue en 1996, la loi Carrez s’applique surtout lors de la vente de lots en copropriété. Elle exige d’indiquer précisément la surface privative, afin de protéger l'acheteur. Pour être intégrés dans le décompte, les espaces concernés doivent avoir une hauteur sous plafond d’au moins 1,80 mètre.Parmi les surfaces prises en compte par la loi Carrez, on trouve :La véranda, si elle répond au critère de hauteur minimaleLes caves seulement si elles sont aménagées et accessibles directement depuis le logementLes combles, qu’ils soient aménagés ou non (sous réserve de la hauteur de plafond)Les greniers et remises, selon leur accessibilité et leur hauteurEn revanche, certains espaces sont systématiquement exclus, comme :Les balcons, loggias et terrasses, en raison de leur exposition à l’extérieurLes emplacements de parking ou garagesQuand demander un mesurage et à qui s’adresser ?Que ce soit pour louer ou vendre, il est judicieux de faire appel à un spécialiste du mesurage, un diagnostiqueur immobilier certifié. Celui-ci maîtrise les subtilités des deux lois et dispose des outils pour garantir la fiabilité du métrage. De plus, en cas d’erreur, sa responsabilité professionnelle vous protège.ConclusionLa véranda et la cave ne sont pas systématiquement comptabilisées de la même manière selon la loi Carrez ou la loi Boutin. Pour la location, elles sont exclues du calcul de surface habitable (loi Boutin). Lors d’une vente en copropriété, elles peuvent être intégrées dans la surface privative (loi Carrez) sous réserve de certaines conditions, principalement la hauteur sous plafond et l’accessibilité. En cas de projet immobilier, il reste conseillé de solliciter un diagnostiqueur pour s'assurer du respect de la réglementation applicable à chaque situation.

Ce que cache le prix d'un diagnostic immobilier
Publié le 18 Juin 2025

Ce que cache le prix d'un diagnostic immobilier

Lorsqu'un diagnostiqueur immobilier intervient, vous apercevez ses outils sophistiqués et ses rapports détaillés. Mais connaissez-vous réellement les coûts et les efforts investis pour garantir la fiabilité de ces diagnostics ?La surveillance des certificationsChaque spécialiste en diagnostic doit maintenir ses certifications à jour. Pour cela, il subit des contrôles réguliers par un organisme accrédité, couvrant plusieurs aspects tels que la performance énergétique, l'amiante ou encore le plomb. Ces vérifications, qui ont lieu tous les 12 à 18 mois, englobent l'évaluation des compétences, l'examen des outils utilisés et l'assurance de la conformité aux normes en vigueur.Ces audits ne sont pas sans coût, puisqu'ils s'élèvent à environ 500 € à 1500 € par domaine pour chaque session de contrôle. Cela représente une part significative des frais que doivent assumer les diagnostiqueurs.Les dépenses supplémentairesInvestissement dans le matériel spécialiséParticipation à des formations continuesAcquisition et mise à jour de logiciels professionnelsSouscription à des assurances responsabilité civile professionnelleÉtalonnage régulier des équipementsCes éléments additionnels contribuent également au coût total des services de diagnostic. Ainsi, un tarif particulièrement bas pourrait indiquer des compromis sur certains de ces aspects essentiels.Un engagement de qualitéEn définitive, le travail d'un diagnostiqueur ne se résume pas à un simple document. C'est une promesse de qualité, ancrée dans des processus stricts et des engagements rigoureux. C'est cette attention aux détails invisibles qui assure la production de rapports fiables, conformes et juridiquement solides.

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